Dans le cadre de nos activités innovantes, le Flying FabLab d’Alexandre Echasseriau s’installe dans notre lieu infini.

Rencontre avec Alexandre Echasseriau, designer et créateur du Flying FabLab, une Tiny House récemment installée au CENTQUATRE-PARIS.

Que proposes-tu dans le Flying FabLab ?

Le Flying FabLab est une maison roulante de 3,5 tonnes sur une remorque, c’est le seul atelier roulant de fabrication aussi grand.

C’est aussi un lieu de création, d’expérimentation dans lequel je propose de partager mes connaissances. Mon parcours, à la croisée de l’artisanat et du design, et mon activité de designer me permettent d’aider les personnes qui passent par le FabLab à donner vie à leurs idées. Dans le Flying FabLab on trouve des imprimantes 3D, une découpe laser et une fraiseuse numérique, cela permet de travailler le bois, le métal, le plastique, etc.

Au CENTQUATRE-PARIS j’espère pouvoir accompagner les personnes dans le dessin, le design de leurs créations et l’usage des machines et nouvelles technologies. 

“Le Flying FabLab est avant tout un lieu ouvert, où chacun peut entrer et expliquer son projet, expérimenter et apprendre.”

Pourquoi avoir construit le Flying FabLab ?

Je souhaitais revenir travailler à Paris mais tout en gardant mon atelier. J’ai alors pensé à le rendre mobile. La Tiny House a été construite dans les Pyrénées et je l’ai ensuite aménagée pour en faire un atelier parfaitement fonctionnel. 

Est-ce que tout le monde peut utiliser le Flying FabLab ?

Pour utiliser les machines 3D il faut savoir utiliser un logiciel de modélisation 3D ou de tracé sur ordinateur. Cependant, quelqu’un qui ne maîtrise pas ces outils peut quand même venir dans le Flying FabLab et grâce à un scanner, un simple dessin pourra être vectorisé pour prendre corps en 3D. 

“Comme dans tout atelier, tout le monde peut venir utiliser des outils comme une scie ou un marteau.”

« L’objectif du projet développé avec le Flying Fablab est de permettre à toutes les parties prenantes de notre lieu infini (collaborateurs, entrepreneurs, artistes et visiteurs) de pouvoir se former et de donner corps à leurs idées créatives et innovantes.
Nous sommes ravis que ce projet s’inscrive au cœur de notre communauté créative 104factory. »


Marialya Bestougeff, directrice de l’innovation du CENTQUATRE-PARIS.

Pourquoi s’être installé au CENTQUATRE-PARIS ?

Je cherchais avant tout un endroit en extérieur, sécurisé et libre d’accès, le CENTQUATRE-PARIS correspondait parfaitement.

“Le CENTQUATRE-PARIS est un lieu vivant et très agréable que j’affectionne particulièrement.”

De plus, la présence de l’incubateur 104factory faisait sens pour mon projet car je savais que les startups avaient souvent besoin de mes machines et que cela pourrait être utile.

Quels sont tes projets avec le CENTQUATRE-PARIS ?

En étant au CENTQUATRE-PARIS j’ai la possibilité d’être près de mon atelier et d’avancer sur mes projets personnels. C’est aussi une bonne façon d’attirer des clients en leur proposant de se rencontrer dans un lieu atypique et de visiter mon atelier tout en restant dans Paris.

“J’accompagne aussi des startups 104factory comme Onyo et ai pour projet de développer une signalétique originale et modulable pour l’incubateur et le CENTQUATRE.”

De même, avec le CINQ nous pourrons réaliser de nombreux projets pour l’accueil les publics et les associations du quartier.

Quel est ton parcours ?

J’ai intégré l’Ecole Boulle à 19 ans, j’y ai appris le tournage ornemental et de nombreux métiers liés au métal. J’ai développé un fort goût pour l’expérimentation, cela m’a poussé à intégrer une école de design, l’ENSCI, dans laquelle j’ai pu combiner ma passion de la fabrication et du prototypage avec l’innovation. Tout de suite après mes études j’ai travaillé à mon compte en tant que designer. 

Un exemple de création ?

A Toulouse, pour l’exposition Quai des savoirs, j’ai inventé un animal hybride qui pourrait être un animal du futur selon un scénario de design fiction. J’ai imaginé un hybride entre un chat, une limace et un koala que j’ai modélisé en 3D, imprimé puis floqué de poils, le tout dans mon atelier roulant !


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